lundi, juin 26, 2006

Une toute nouvelle musique...

Des artistes inconnus qu'on découvre d'une toute autre manière, sur scène ou en se chamaillant gentiment autour d'un bon couscous partagé en fin de soirée... De la force dans la voix, de l'acidulé dans le verbe et de larges sourires aux lèvres.


Des dames élégantes, qui se préservent de la pluie en profitant de l'ambiance, aux sourires tellement accueillants...


Et puis les danseurs infernaux, en godillots ou pieds nus... Envers et contre tout...




Il fait si bon ce soir... Singing in the rain, le coeur au soleil !!!

samedi, juin 24, 2006

Vamos a Salou...

On s'y amuse bien... Y des Belges partout...
Au coeur de Liège aussi et c'est bon, bon, bon...
Peu de monde mais une ambiance bonne enfant, lidjeuse à souhait, confortable et drôle, sous la pluie mais aussi sous la lune...

jeudi, juin 22, 2006

Etrange leçon...

Louise éprouve quelques difficultés ce soir à retenir la Belgique....
Quelques moyens mnémo-techniques...

Arlon... L'endroit où chaque week-end Michèle raccompagne ses enfants...
Liège... Le havre de paix de maman
Namur... Les prochaines vacances dans quelques jours chez papy et Cachou,
Mons... Le beffroi, Fabrice, Clé et Lus... Et aussi le Pass,
Bruxelles... Panamarenko, la course de la grand place, la fameuse gaufre au chocolat coulant, Jérome, Léa et Nora,

Et puis plus haut... Ben... Et bien plus que 2 à apprendre par coeur : Hasselt, Anvers, et puis courses au gb du début de semaine (Gand-Bruges) avant de se couler dans la mer du Nord...

Qui a dit que la géographie ne pouvait s'apprendre le sourire aux lèvres et l'émotion plein la tête... 10/10 demain, on parie ;-)

mercredi, juin 21, 2006

Examination

L'époque est aux questionnaires, épreuves et autres examens.
A chaque âge ses péripéties... Pour les plus jeunes, contrôles écrits de conjugaison, de grammaire et de fractions... Pour les aînés, audit, comités d'évaluations de fonctions, défenses de projets...

Dans tous les cas, stresser un rien - on s'améliore avec le temps - se justifier, argumenter, convaincre, bluffer ce qu'il faut, tricher un petit peu, juste pour mener le jeu dans la bonne direction, souffler enfin, le coeur si léger, quand c'est terminé.

Et puis rentrer, s'affaler dans le fauteuil, fermer les yeux et sourire en se disant que demain, avec un peu plus d'audace et de subtilité on l'espère, avec l'empreinte de l'expérience d'hier et de nouvelles perspectives... On remet ça !

mardi, juin 20, 2006

Solo

Elle est bien grande la jeune femme en jeans trois-quart qui parcoure déterminée la route qui la mène vers son destin...

Elle arpente droite et haute les rues, les sentiers et les allées. Elle sourit, coûte que coûte, elle gravit chaque échelon, prend ses décisions seules et assume avec autant de force les victoires comme les défaites.
Pourtant, personne ne lui dit que les boucles d'oreilles sur lesquelles elle a craqué hier dans la vitrine d'un antiquaire lui vont à ravir,
personne ne lui donne un coup de mains pour porter les paquets recyclables trop lourds des courses nécessaires à la survie,
personne ne change sa roue lorsque le pneu décide de rendre l'âme, une journée où elle est bien trop pressée,
personne ne l'aide à remplir sa déclaration fiscale,
personne ne lui tient la main lorsqu'elle se ballade légère sous la bruine,
personne ne partage avec elle le souper préparé avec créativité dans lequel elle a glissé quelques nouveaux épices achetés au marché,
personne ne lui glisse un baiser doux dans l'oreille pour lui dire bonsoir, merci ou à demain...

Il y a de ces soirs, je vous jure... Comme je voudrais lui ressembler...

lundi, juin 19, 2006

Louise m'a dit...

qu'elle voulait

... se faire tresser les cheveux à l'africaine avec des perles aux bouts des nattes,
... désormais manger tous ses repas dehors, sous la tonnelle s'il pleut ou à l'ombre du noisetier si le soleil est trop chaud,
... partir loin, en avion, près d'une mer toute bleue - Milo a ajouté, dans la Savane, pour rencontrer les éléphants !!!
... retrouver Mathilde, Charlotte, Léa, Pauline et continuer leurs parties de jeux interminables,
... être à la maison quand la chatte donnera naissance à ses petits.

Elle m'a dit ce soir qu'elle voulait tout ça... comme un torrent de vie infantile jeté au vent.
Aucune hésitation, aucun doute dans ses petits défis du quotidien. Aucun tabou, aucune frontière, aucune question, aucun dilemme, juste la fraîcheur et la force des conquérants.

Jolie leçon, ta fougue est si belle... Fonce, mon ange.

dimanche, juin 18, 2006

Pas grand chose...

Pas grand chose à dire sur les derniers jours écoulés. Juste quelques réflexions sans grand intérêt sur la vie qui coule tranquille...

Juste quelques douceurs que m'ont offert le plaisir des anges à la maison pendant ce très chaud week-end,

juste quelques fraises bien sucrées mangées à même le ballotin, assis par terre dans le jardin,

juste l'odeur des pizzas cuites au four en plein air,

juste une drôle de sensation en cette veille de vacances.

Elles auraient du être douces, complices et chargées de souvenirs à s'inventer... Un rêve bien tiède sous l'orage de ce soir...

vendredi, juin 16, 2006

En-jeux...

La partie change, la donne, la mise, les enjeux... la roue tourne... Les mains distribuent d'autres cartes, les pions se déplacent, la reine quitte sa tour pour une danse frénétique avec le fou...

Les dames blanches décident de repeindre leurs cases noires. Le solitaire a rangé ses billes et le pendu coupé sa corde raide.

Les dés sont jetés par dessus l'épaule pour conjurer les sorts et l'oie qui peine à compter juste, dodelinante et hésitante, pour arriver enfin au bout de sa course aperçoit pourtant la couronne de l'arrivée. Les galets de verre s'envolent des mains et rejoignent le sol quand les pieds joints gagnent le paradis.

Plus de règles, plus de mauvais perdants...

jeudi, juin 15, 2006

Leçon de géographie...

Où se plaire au jeu des souvenirs... Se rappeler tant d'endroits remplis d'amis proches, riches de moments chaleureux et pourtant si lointains dans l'espace...
Partager ce que chaque lieu, chaque village, chaque petit coin perdu renvoit avec délectation à l'imaginaire.
Les fouilles à Stavelot, les champignons à Ellezelle, les contes dévoilés avec pudeur de Pie Tshibanda à Bruxelles ou Namur, le goût des fraises de Wépion, les départs, les pauses, les retours... Et puis tous ces kilomètres qui séparent, qui tracent les liens, fils ténus qui nous relient aux nôtres... Une subtile toile d'araignée solidaire tendue sur notre joli petit pays.

mardi, juin 13, 2006

Avance


Chaque pas posé devant l'autre pose un choix, inéluctable, inconscient et spontané...

Chaque pas posé devant l'autre peut trébucher, accrocher une pierraille, se tordre et faire mal...

Chaque pas posé devant l'autre peut frôler la fraicheur d'un brin d'herbe à l'ombre d'un cerisier, déguster la subtile fraîcheur de l'eau claire d'une rivière...

Chaque pas posé devant l'autre peut savourer la texture d'un sol nouveau, la douceur de la terre récemment retournée, la rugosité des grains de sable qui se glissent entre les orteils, la fermeté citadine de l'asphalte brûlé par le soleil...

Chaque pied posé devant l'autre devrait être nu pour profiter toujours du renouveau constant et ressentir en toute naïveté la réalité de l'avancée, de la beauté de tous les aujourd'huis, de la générosité de tous les demains...

lundi, juin 12, 2006

Mille morceaux

Aujourd'hui, de nombreuses choses fragiles ont éclaté en mille morceaux... Résultat, le sol était jonché de copeaux de verre qui se reflétaient multicolores sous les rayons du soleil. Je me suis penchée et j'ai observé longuement. Aucun éclat n'était coupant, dans chacun d'eux, il y avait seulement un petit bout de vie, juxtaposé à un autre souvenir... J'ai ramassé les plus précieux, les ai enfilé sur un fil blanc et les ai suspendus sur la terrasse, à côté de la porte grande ouverte pour que le vent les chatouille , les entrechoque doucement et qu'ils s'emplissent d'une toute nouvelle musique...

mardi, juin 06, 2006

En-vol-ée

Un malotru s'est glissé dans mon bureau.
Profitant d'une absence passagère, il a fouillé les paperasses éparses et kidnappé mon précieux G.
Quelle traitrise dans ce couloir familier d'imaginer le regard si connu de l'incongru qui a osé.
Ce n'est pas tant la machine ainsi usurpée qui m'a soulevé le coeur mais plutôt cette violation de mes vies privées.
Mes messages, subtils souvenirs des derniers moments, se sont définitivement envolés.
Dans la tourmente, mes petits mots précieux se sont vidés de tout leur sens...

Devant la page blanche de la liste des contacts du nouveau modèle acheté en vitesse, je m'interroge... Serait-ce un petit signe du destin ? Finalement en y réfléchissant de cette manière, celà pourrait presque prêter à sourire.

PS : Mon numéro n'a pas changé... Mais j'ai perdu les vôtres. Un petit sms de rappel est le bienvenu ;-)

dimanche, juin 04, 2006

Dur, dur

La petite dame a abandonné là le repas du soir. Les haricots se noient dans l'eau refroidie, le gratin décore la veilleuse du four, les assiettes dressées restent vides et bien disposées sur la table de la salle à manger.

La petite dame s'assied enfin quand la nuit tombe. Elle se contracte, elle se durcit... L'eau a quitté son corps lors d'une ultime ballade, ses muscles se raidissent, ses membres s'atrophient...
Ses courbes s'angulent, le rose de ses joues laisse place au gris sec et froid qui ternit, elle rapetisse, encore et encore...

Les traits s'estompent. Plus de paupières à fermer pour chercher en vain le sommeil, plus de ventre pour accueilllir les respirations coincées dans l'étau de l'estomac, plus de lèvres pour sourire, plus de mains pour caresser... Elle s'immobilise, se minéralise.

Petit caillou anodin, elle se laisse enfin tomber par terre, rebondit dans un bruit sourd, à peine perceptible avant d'aller se figer au bord de la route... Le passant poursuit son chemin... Tranquille.

vendredi, juin 02, 2006

Milosophe

D'abord, il y a les filles qui se sont retrouvées. Les copines qui s'affirment. Les secrets dont je suis exclu...
Ensuite, ces sacrés marqueurs que l'on ne retrouve pas pour terminer les plans stratégiques et minutieusement paramétrés du futur escalier qui mènera de la piscine de la première terrasse à la balançoire du parterre du voisin...
Enfin, on n'a pas choisi le film tant convoité. Encore la majorité des sacrées nanas qui a remporté le débat...
Mais, c'est pas grave, moi, je m'en moque, aujourd'hui soir, je serai le conquérant vainqueur, le seul, l'unique maître... du toboggan !


Si bon...


Les fous rires des anges qui retrouvent les complicités de la maison d'en bas - celle de maman - ont sorti le soleil des nuages et les jouets des armoires.
La vie est là, entière et lumineuse.
Les rideaux de la maison ne se ferment plus, les portes et les fenêtres accueillent le dehors.
L'espace, en létargie depuis une semaine, se réveille en sursaut... et c'est... si bon.

jeudi, juin 01, 2006

Communication

Le bien savoir parler, le bien savoir se faire comprendre, le comment faire passer ce que l'on veut, pas seulement ce que l'on dit... Joli défi.

Ce soir, nous étions cinq collègues à le relever, ultime étape pour le lancement d'un journal d'entreprise. Les thèmes sont stratégiques, le vocabulaire doit être accessible et crédible, l'humeur est magnifique...

Nous nous attablons à 17h pour quelques heures de palabres d'un humour décapant, filtré à peine par la rigueur des mots qui doivent se positionner sur l'écran. Photo prise en otage, lapsus de réflexions, la fatigue nous gagne vers 21h30, juste avant de mettre un point final à cette joute verbale qui s'imprègne déjà comme un bien gai souvenir...

Plus de directeur, plus de collègues, simplement une manière toute différente d'échanger des personnalités autour d'une mission au finish qu'on a voulu essayer de gagner. On laisse la relecture pour demain, définitivement épuisés.