vendredi, mars 24, 2006

Le café imaginaire au nom trop long


Son intérieur a le gout de l'humidité prisonnière des murs trop épais : les rayons du soleil restent dehors. L'odeur du café tout juste torréfié taquine l'intérieur des narines. Les chaises et tables sont en bois léger, simples comme le sourire blanc de l'hôte de la maison. Le bar occupe preque l'entièreté de la pièce, robuste et sobre, lustré par les coudes et tatoué de concentricités chevauchées, vestiges des pots qu'on y partage. La conversation est facile et sincère, les sujets riches et littéraires, parfois politiques, parfois légers et drôles. Le lieu vit paisiblement, sympathique havre de paix et de partage.

Dehors, il fait doux et chaud... Le coin des amoureux attend ses invités du jour. Ils sont souriants, attentifs, complices et tendres. Ils profitent de quelques minutes ou quelques heures, pour écouter le son du vent qui secoue avec légèreté les feuilles des arbres qui bordent l'allée un peu plus loin.

Il est des lieux universels où par magie le temps n'existe plus, rien que pour le plaisir de se sentir si bien...