Retour aux sources

Aujourd'hui, avec un brin de nostalgie, je relis tous ces moments des dernières années écoulées... Et je suis émue...

Recommencer... Bientôt

Je suis fourbue, mes muscles sollicités pour la première fois depuis si longtemps me font mal... J'ai les jambes qui tremblent et les bras en coton !!!

La leçon a commencé au pas... Il était grand, si grand mon dieu et tellement élégant. Tout doucement, j'ai apprivoisé l'animal... le sentir, le toucher, se fondre à sa démarche délicate.

Puis le mouvement s'est accéléré, il a fallu user de concentration et de persévérance pour s'adapter aux changements d'humeur et de rythme, pour se lier un peu plus aux exigences de la bête qui mène la danse.

Une fois l'assurance prise, tout a été très vite... Il a fallu écouter les conseils avisés et d'une précision cinglante de Jérome pour accepter que cette fois on y allait pour de bon... Au grand galop !!!

Pemière leçon d'équitation réussie... Je suis descendue du canasson épuisée mais débordante d'une joie infantile inespérée...

Un bon tuyau pour une toile sympa ?

Cashback...
Drôle (parfois très drôle), touchant, rêveur, optimiste et celà avec une telle simplicité...
Oui, oui, je suis certaine, ce film te plaira ;-)

Loin

Vendredi, on m'a dit "s'il y a des offres pour le bout du monde, je m'envole... Tu viens avec moi ?" La phrase a été lancée en défi souriant juste comme ça, juste comme ça...

Et si...
Si... Plus au sud, le soleil était plus chaud et plus doux,
Si... Loin, tout était à nouveau possible,
Si... Ailleurs, je pouvais....
Si... Il était bon un peu d'écouter le destin et de le laisser décider,
Si... C'était une nouvelle chance, un nouveau combat, une nouvelle étape, un nouveau salut,
Si, si, si... Si seulement je savais,
Si seulement, j'avais cette étincelle de folie qui fait que je ferme le livre sur la page où j'ai tant de mal à écrire de nouveaux mots pour raconter désormais dans une langue inconnue une toute nouvelle histoire...

Jour de pluie

Se laisser glisser d'un artiste à un autre, d'une parole à un refrain, d'une voix magnifique à un duo passionné, se plonger infiniment dans les musiques et les histoires universelles qui déclinent nos soupçons de nos vies. Aujourd'hui la découverte s'appelle Hederos & Hellberg... A écouter, le coeur gros, les yeux fermés, quand il pleut dehors...

Se laisser glisser d'une route à l'autre, d'un paysage à l'autre, d'un village à l'autre sans autre objectif que de se laisser flâner vers nulle part, rouler sans fin, se perdre, faire semblant d'avancer, s'oublier pour quelques heures de voyage improvisé. Le regard avale les kilomètres, les inquiétudes s'oublient au hasard des forêts traversées. Jeter au vent par la fenêtre entr'ouverte les lambeaux des tristesses en plissant les yeux, petite évasion solitaire au milieu de partout.

Allez sorcière

Le temps est à l'envol... au voyage.
Celui qui caresse d'un clignement de cil humide le souvenir de ceux qui sont partis,
Celui qui va rejoindre aujourd'hui ceux qui sont toujours bien présents,
Celui qui permet d'avoir l'espoir de se ressourcer,
Celui qui permet le rêve, l'audace impétueuse et la confiance,
Celui qu'on fait à l'intérieur pour pouvoir sortir tout neuf,
Celui qui donne envie et force,
Celui qui commence aujourd'hui pour ne plus se terminer, parce qu'il est temps de prendre un nouveau départ.
Les nuages sont bas, le vent puissant portera haut... Mon balai m'attend...

Les préparatifs... Quelques minutes avant que les invités arrivent

Faux semblant

Que la rétine force le regard des hommes et que les focus arbitrent les réalités...
La vie n'en est pas moins rosse...
Mais les mots eux ne peuvent faire l'objet d'un cliché. L'impalpable est drôle aussi et la valeur s'éprouve dans les exercices de style.
C'est ainsi qu'aujourd'hui quand le "fil déçoit" et que le lien ne s'opère définitivement pas entre le pc et le digital que nous décidons d'animer... Alors "photo matons"... Ce que l'image ne peut produire...
Ce jour,
les "anges chantent"
les "coups dégeulent"
les "gens titillent"
les "mères veillent"
les "pères versent"
les "grandes hissent"
les "portes voient"
les "joies valent"... la peine d'être vécues.

Pause café

Le croirez vous ?
Ce dimanche ensoleillé, après un petit déjeuner gargantuesque pour fêter les 49 ans de mon Jaquot - sur une nappe aux couleurs chatoyantes chargée de ballons s'envolant, s'il vous plait - je me suis, comme des millions de Belges élancée vers les urnes. Non avec une ferveur citoyenne invétérée, je l'avoue, mais avec, disons un certain bon sens civique...

Arrivée à l'école communale du quartier, le bureau 72 attend ses électeurs.
je traverse la cour sous l'ombrage des marronniers, je laisse Milo abandonner sa veste pour gambader à l'aise et Louise flâner en rêvant.
Je me glisse dans la salle de classe aménagée pour les circonstances et me réjouis de voir que seules quelques personnes agées sont engoncées derrières les tentures vieillies et trop courtes qui cloisonnent les isoloirs. Le vote est électronique, l'attente sera courte.

C'était sans compter sur la concierge qui, remplie de bonnes intentions pour les assesseurs du jour, décide de préparer un bon café. C'est à ce moment que l'ensemble des pc destinés à recueillir nos votes arbore un silence respectueux... Et la file de bons citoyens qui s'accumule devant l'entrée se retrouve contrainte d'attendre patiemment qu'on ré-initialise l'ensemble du réseau... La brave concierge ayant tout simplement décidé de débrancher la prise centrale pour se concocter son breuvage réconfortant... Allez, une bonne heure d'attente... Tournée générale !!!